YOAN CHENEVIER

Sa vie en dehors des courses

« Je travaille et habite dans la Loire, près de St-Etienne. Mon emploi consiste à faire des études pour des travaux de fibre optique ». 

Des sorties en famille aux hippodromes

« Durant mon enfance, j’étais très ami avec Rémi, neveu de Bernard THOMAS (entraineur / propriétaire / éleveur). L’été, je me souviens avoir passé quelques jours à son écurie ou nous nous amusions tout en faisant semblant d’aider. De plus, mon père a toujours été intéressé par les courses. C’est donc naturellement que nous allions à l’hippodrome de St-Galmier principalement en famille et entre amis. Le schéma était souvent le même : les enfants partaient avec leur sandwichs et les parents mangeaient à la brasserie. On courrait de partout dans les écuries et dans les tribunes et on passait toujours de supers bons moments. Pour le jeu, on jouait souvent 3 chevaux en jumelé avec mon frère et mon père. Puis quand j’ai eu le permis, j’ai commencé à y aller tout seul. J’ai ainsi rencontré d’autres habitués des hippodromes et grands parieurs.

Débuts en tant que propriétaire

« J’ai acheté une part dans l’écurie participative : ADT, initiée par Pierre CALLIER et 2 autres propriétaires. C’était une bonne idée et le principe était de partager des chevaux avec un petit budget pour les adhérents. Ensuite, j’ai eu l’idée de devenir propriétaire d’un cheval de courses mais je ne savais pas comment. J’ai donc fouillé les annonces et suis tombé sur une annonce qui m’interessait. C’est comme ça que l’aventure commença avec Laurent VIRICEL et Hakim des Champs. En plus, l’entraineur était Pierre CALLIER donc tous les feux étaient aux verts pour mon premier achat ».

Des résultats et des émotions partagées

« J’ai eu la chance de tomber sur Hakim qui m’a procuré des émotions extrêmement fortes. Sa première victoire à Feurs restera un des plus grands moments de ma vie. Ce moment de partage avec des amis, ma famille et Laurent était exceptionnel avec la belle victoire en bonus. Je retiens également la victoire de Vichy avec mes parents qui étaient présents à l’hippodrome. J’ai aussi pû rencontrer Nicolas et Philippe qui sont associés sur Hudo du Ruel. 

La suite de son rêve

Je me suis ensuite associé sur Ipad Lila. Il devrait d’ailleurs courir en début d’été sous les couleurs de Laurent. J’espère gagner au moins une course pour partager ses moments avec mon père qui en a aussi une part. J’adorerai aussi aller un jour à Vincennes avec un de mes chevaux. Et si possible avec une bonne chance. 

Son cheval de légende

« Le cheval m’ayant le plus marqué, c’est Bold Eagle. Pour moi, il semblait imbattable les années de ses 4 à 6 ans. J’ai aussi beaucoup aimé toute la communauté qui s’est formée derrière lui. Il dominait de la tête et des épaules la fameuse génération des B. Je l’ai d’ailleurs vu courir à Feurs en 2018. Je me souviens qu’il dégageait une certaine prestance sur la piste. Rien qu’en le voyant pendant son « Heat d’échauffement » on savait que ce n’était pas n’importe quel cheval ». 

Ses moments de légende

« Je retiendrai certains prix de Cornulier et notamment le deuxième gagné par Roxanne Griff en 2015. L’image sur la ligne d’arrivée avec Raffin (driver) et Guarato levant les bras est mythique. J’avais aussi bien crié l’année suivante avec Scarlett Turgot, qui s’était mis à « plat-ventre » pour gagner de justesse malgré les nombreuses attaques ».

Ses hippodromes fétiches