Laurent VIRICEL est un propriétaire de trotteurs depuis une quinzaine d’années. Il pointe une vingtaine de victoires à son compteur. On le voit aussi sur les hippodromes en tant que driver amateur avec une victoire à son actif. Passionné des courses hippiques et des chevaux en général, on le voit souvent entrainer ses trotteurs à l’écurie de son entraineur Pierre CALLIER. Touche à tout, il est également intéressé par l’élevage comme en atteste son dernier achat en association avec Philippe DARMOCHOD.
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Présentation de Laurent
Laurent a accepté de répondre à une interview afin de se présenter :
Sa vie en dehors des courses
« Professionnellement, je viens d’un autre monde que le trot : celui du bâtiment. Habitant dans le département de l’Ain à 30 min de Lyon, proche de l’écurie de Pierre CALLIER, je suis marié, et j’ai deux enfants.. »
Ses premiers pas dans le monde hippique
« J’ai toujours été attiré par les chevaux. J’en ai ainsi fait en club lors de ma jeunesse. Mes parents n’étaient pas intéressés par les courses, mais des membres de ma famille jouaient quelques fois pendant les fêtes. C’est notamment eux qui m’ont emmener pour la première fois sur un hippodrome à Chatillon Sur Chalaronne vers mes 10/12 ans. Puis je me suis pris au jeu du pari hippique à l’âge de 18 ans jusqu’à mes 20 ans. S’ensuit une période de 20 ans loin des paris et des chevaux. »
Ses débuts en tant que propriétaire
« Vers l’âge de 40 ans, l’envie d’investir dans un trotteur est venue taper à la porte. A cette époque, j’avais un mauvais apriori sur le domaine des courses et la peur de l’arnaque était présente. Je me suis tout de même lancé et me suis rapproché d’entraineurs locaux. Le plus proche était André JEANJOT. C’est donc avec ce dernier et un ami, que j’ai acheté mes 3 premiers chevaux lors des ventes du prix d’Amérique 2006 : QUICIA DE MONTFORT, NARVIK et NIKITA DU LOUVET. »
Sa vie dans le monde des courses
« J’ai passé un stage de driver afin d’entraîner mes chevaux le matin. Puis j’ai rapidement décidé de passer mes chevaux chez Pierre CALLIER ou j’ai acheté quelques poulains avec lui et le sympathique Michel AGOSTINI. J’ai également drivé quelques courses pour « Pierrot » en amateur. J’ai d’ailleurs gagné une course pour son entraînement à Cluny. Je drive encore quelques fois par an pour me faire plaisir mais l’émotion la plus forte reste de voir son cheval gagner en tribunes.
Pour moi, le meilleur moment d’un propriétaire reste le moment des courses. J’adore l’instant privilégié passé avec son entraineur au round de présentation, surtout si ces impressions sont très bonnes (sic).
Ce qui est également important pour moi est de faire partager ses moments incroyables, que ce soit avec les co-propriétaires ou amis passionnés. »
Son cheval de légende
« Je n’ai pas une immense culture des courses mais si je dois retenir un cheval ce serait TENOR DE BEAUNE. C’était un véritable rouleau compresseur qui écrasait tout le monde sur son passage. Le fait de gagner le prix d’Amérique à 6 ans en étant invaincu était un véritable exploit à la hauteur de son talent. Je retiens également son formidable duel avec ULTRA DUCAL lors de son prix d’Amérique et du prix de France 1991. »
Son hippodrome fétiche
« Mon hippodrome favori est celui de Chatillon-Sur-Chalaronne. Pour moi, il reste celui de mon enfance et est très convivial tout en étant très mignon. »